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EXPERT ART d'ASIE Cristina ORTEGA Expert CNES et CEFA rts de la Chine et du Japon Asian Art-

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Vendu Paravent Rakuchu-Rakugai, Japon époque Edo 18e siècle
Vendu Paravent Rakuchu-Rakugai, Japon époque Edo 18e siècle

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Vendu Paravent Rakuchu-Rakugai, Japon époque Edo 18e siècle
Vendu Paravent Rakuchu-Rakugai, Japon époque Edo 18e siècle
 

Vendu Paravent Rakuchu-Rakugai, Japon époque Edo 18e siècle

 

JAPON, Paravent Rakuchu-Rakugai, Epoque Edo, 18 ème siècle.

 

Paravent (byobu) japonais à six panneaux, encre, pigments, gofun et or sur papier monté sur bois,  cadre en laque noire.

Il représente des scènes de la vie à Kyoto appelé rakuchū-rakugai zu,  se référant à "l'intérieur" de la capitale (rakuchū) et à "l'extérieur" (rakugai). 

 

Cette vue correspond à l’ Ouest de la Capitale.

 La scène centrale représente le château de Nijo pendant le festival du mois de juillet. 

Tout autour des monuments célèbres et les lieux pittoresques célèbres,  identifiés par de petites étiquettes collées, sont animés d’une multitude de personnages dans diverses occupations. 

Sur le premier panneau à partir de la droite, on peut voir le pavillon d'or avec un énorme phénix sur son toit juste au-dessus du sanctuaire de Kitano. Le château de Nijo est au centre, Nishi Honganji au bas du sixième panneau, et les temples et sanctuaires d'Arashiyama dans les parties supérieures des cinquième et sixième panneaux.
 

Les plus anciens paravents existants de ce type sont une paire datant des
années 1520, anciennement dans la collection Machida et maintenant au Musée
national d'histoire du Japon.

Alors que les artistes de l’école de  Tosa ont sans aucun doute suivi l'exemple donné  par leur ancêtre Mitsunobu, pratiquement tous les paravents de ce type sont anonymes et leurs auteurs dont connus sous le nom de machi- eshi (peintres de la ville).  Ces peintures  sont des visualisations encyclopédiques de Kyoto et de la vie de ses habitants. Les larges surfaces des paravents  étaient parfaitement adaptées  aux paysages urbains, car ils offraient aux artistes opportunités à la fois de présenter des vues panoramiques de  la capitale et de se concentrer sur détails de la vie quotidienne.

120x282cm

Japon, époque Edo, 18ème siècle.

 

JAPAN, Rakuchu-Rakugai screen, Edo period, 18th century.

 

 Japanese six-panel folding screen (byobu), ink, pigments, gofun and gold on paper mounted on wood, black lacquer frame.

 It depicts scenes from life in Kyoto called rakuchū-rakugai zu, referring to the "inside" of the capital (rakuchū) and the "outside" (rakugai).

 

 This view corresponds to the West part of the Capital.

  The central scene depicts Nijo Castle during the July festival.

 All around the famous monuments and the famous picturesque places, identified by small glued labels, are animated by a multitude of characters in various occupations.

 On the first panel from the right, you can see the Golden Pavilion with a huge phoenix on its roof just above the Kitano Shrine.  Nijo Castle is in the center, Nishi Honganji at the bottom of the sixth panel, and the temples and shrines of Arashiyama in the upper parts of the fifth and sixth panels.

 

 The oldest existing screens of this type are a pair dating from the

 1520s, formerly in the Machida collection and now in the Museum

 national history of Japan.

 While the artists of the Tosa school undoubtedly followed the example set by their ancestor Mitsunobu, virtually all screens of this type are anonymous and their makers are known as machi-eshi (town painters).  These paintings are encyclopedic visualizations of Kyoto and the lives of its people.  The wide surfaces of the screens were perfectly suited to urban landscapes, as they offered artists opportunities both to present panoramic views of the capital and to focus on details of everyday life.

 120x282cm

 Japan, Edo period, 18th century.