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EXPERT ART d'ASIE Cristina ORTEGA Expert CNES et CEFA rts de la Chine et du Japon Asian Art-

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Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo
Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo
Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo

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Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo
Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo
Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo
 

Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo

Description :
Shibata Zeshin

Inrō en laque signé Shibata Zeshin, représentant Daikoku fumant, Japon, époque Edo

Rare inrō japonais en laque d'or et d'argent signé par Shibata Zeshin (1807-1891), représentant Daikoku, l'un des Sept Dieux du Bonheur (Shichifukujin), assis sur un pilon à riz, une pipe à la main, tandis qu'un rat, son attribut traditionnel, se promène sur une fenêtre ronde située en haut à droite et dont les barreaux sont formés de bambous. Le dos représente la continuité du pilon à riz. Pour contrebalancer la simplicité du dos, Zheshin utilise subtilement la technique de la laque kirikane avec de petits carrés d'or dont la brillance chatoyante répond aux reflets de nacre burgaudée savamment disposés.

Une version du même sujet que cet inro mais de forme plus arrondie est conservée dans les collections du Victoria and Albert Museum à Londres.

Objet d’usage quotidien devenu accessoire de prestige, l’inrō se développe au Japon à partir du 16ᵉ siècle. Suspendu à la ceinture du kimono à l’aide d’un netsuke, il sert à transporter des sceaux, des médicaments ou des herbes. Dès le 18ᵉ siècle, l’inrō devient un support artistique majeur pour les laqueurs japonais, particulièrement apprécié par les samouraïs et les marchands urbains pour affirmer leur statut et leur goût.

Zeshin, maître incontesté de la laque du 19ᵉ siècle, est connu pour son inventivité technique et son style pictural mêlant raffinement classique et ironie moderne. Son atelier produit un grand nombre de pièces uniques, dont plusieurs variations autour de cette scène de Daikoku fumant. Il associe ici la technique de la virtuosité – jeux de textures, fond en laque brun sombre, détails dorés – et légèreté narrative. La posture décontractée du dieu confère à la scène une humanité surprenante.

Ce chef-d’œuvre de la laque japonaise de l’époque Edo incarne l’esthétique urbaine du Japon de la fin du 19ᵉ siècle. Il s’adresse aux collectionneurs d’inrō, amateurs de laques japonaises anciennes, mais aussi à ceux qui recherchent des objets d’art japonais rares, signés et historiquement documentés.

L’inro est accompagné d’un très beau netsuké 19ème, entièrement en laque et représentant également Daikoku formant ainsi un ensemble cohérent. L'ojime est en verre.

7,5x6,2x2cm

 

Lacquer inrō signed Shibata Zeshin, depicting Daikoku smoking, Japan, Edo period

Rare Japanese inrō in gold and silver lacquer signed by Shibata Zeshin (1807-1891), depicting Daikoku, one of the Seven Gods of Happiness (Shichifukujin), seated on a rice pestle, holding a pipe, while a rat, his traditional attribute, walks on a round window located at the top right, the bars of which are made of bamboo. The back represents the continuation of the rice pestle. To counterbalance the simplicity of the back, Zheshin subtly uses the kirikane lacquer technique with small gold squares whose shimmering brilliance responds to the artfully arranged reflections of burgundy mother-of-pearl.

A version of the same subject as this inrō but with a more rounded shape is held in the collections of the Victoria and Albert Museum in London. An everyday object that became a prestigious accessory, the inrō developed in Japan from the 16th century onward. Suspended from the kimono belt using a netsuke, it was used to carry seals, medicines, or herbs. From the 18th century onward, the inrō became a major artistic medium for Japanese lacquer artists, particularly appreciated by samurai and urban merchants to assert their status and taste.

Zeshin, the undisputed master of 19th-century lacquer, is known for his technical inventiveness and his pictorial style, which blends classical refinement with modern irony. His workshop produced a large number of unique pieces, including several variations on this scene of a smoking Daikoku. Here, he combines virtuoso technique—textural play, dark brown lacquer background, and gilded details—with narrative lightness. The god's relaxed posture gives the scene a surprising humanity. This masterpiece of Japanese lacquer from the Edo period embodies the urban aesthetic of late 19th-century Japan. It is aimed at inrō collectors, lovers of antique Japanese lacquer, as well as those seeking rare, signed, and historically documented Japanese art objects.

The inro is accompanied by a beautiful 19th-century netsuké, entirely made of lacquer and also depicting Daikoku, thus forming a cohesive ensemble. The ojime is made of glass.

7.5x6.2x2cm